"Dans la seule France métropolitaine, plus de 1.100 groupes et ensembles Gospels ont été répertoriés. Dans l’espace transnational francophone, on dépasse les 10.000 structures, sans compter les solistes et chorales paroissiales qui se revendiquent de ce genre musical.
La musique Gospel constitue aujourd’hui un vecteur très rassembleur. Qu’est-ce qui se joue dans la rencontre entre cette offre culturelle et des publics pluriels,dans et hors des églises?
A partir d’un terrain de recherche axé sur la francophonie, éclairé par une méthodologie sociohistorique (I), trois dynamiques interculturelles se déploient (II): la fabrique d’une identité afropéenne, la fabrique d’une musique “restaurative”, la fabrique d’une créolisation.
Une offre culturelle formatrice (Bildung) qui ouvre in fine sur des questions à approfondir (III)".
Intégralité de l'article de la revue SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR (2024/1) consultable ici: lien
(et merci à ma collègue Sylvie Toscer-Angot)

Dans ce monde postcolonial ou les identités se recomposent et les mémoires se confrontent, le Gospel francophone, en plein essor depuis un demi-siècle, fonctionne comme une "musique restaurative".






















Alors que la société française sombre dans une sinistrose, une impuissance gouvernementale et une peur de la réforme qui augurent mal des élections de 2017, ouvrons les fenêtres, changeons d'air et proposons à la réflexion, comme source visuelle et sonore, ce magnifique clip vidéo 

